mardi 19 juin 2012

14.


J'ai longtemps hésité avant de me lancer. Parce que c'était tourner encore une autre page de notre histoire, parce que c'était en écrire une autre. Et puis j'ai appris qu'une adorable boule de poils cherchait une maîtresse sous peine de finir piqué. Quand je l'ai vu, mon coeur a fait un bond dans ma poitrine et le "OUI" est sorti avant même que je puisse m'en empêcher. Le 29 juin cette adorable boule de poils qui répondra au nom de Loki habitera avec moi. Bien sûr je ressens toujours un peu de culpabilité parce que ça veut dire que Pewke est passée au rang de souvenir, mais quel magnifique souvenir... Et en même temps, en acceptant ce chaton ça va vouloir dire me responsabiliser, accepter d'avoir une vie autre que la mienne à gérer, et surtout ça veut dire que je vais devoir arrêter mes conneries de sortir tout le temps, découcher et me réveiller je ne sais où avec je ne sais qui ... Non pas que je sois une Marie couche toi là, mais ces derniers temps j'avais besoin de me poser, et ma recherche d'appart en étant au point mort pour le moment vu que je suis bloquée jusqu'en septembre, ça me fait une petite note de joie et de nouveauté dans ma vie. Et cette fois ci, pas question de faire ça mal, véto pour le loulou, vaccins et tutti quanti !

Maintenant je compte les jours qui me séparent de lui et j'ai une hâte folle qu'il arrive et qu'on puisse faire notre petite vie. Je sais, ça fait peur dit comme ça ou pire, ça fait vieille fille, mais en fait pas du tout ! Enfin ... Ouais si un peu j'avoue. Mais j'ai juste hâte que cette année cauchemardesque prenne fin. De toute façon, j'vois pas ce qui peut m'arriver de pire. Je me suis faite larguée, j'ai emménagé dans une coloc de merde, mon chat est mort, j'ai appris que j'étais malade et que je ne pouvais plus avoir d'enfants et mon ex a juste réagi comme le dernier des cons, et niveau amours, j'ai enchaîné les échecs à force de me précipiter sur le premier qui passait par désespoir et peur de me retrouver toute seule ... Donc forcément, déjà le prochain mec il va prendre cher pour tous ceux qui sont passés par la ces 4 dernières années, et puis le chaton il va récolter tout l'amour que j'ai à donner ...

Mais trêves de bavardages, place aux "Ooooooooh!" "Iiiiiiiiiiih" "Il est chouuuuuuuuu" que va récolter mon petit Loki !





Sans déconner, moi je craque ... Je vais le matraquer de photos quand il va enfin arriver !

samedi 16 juin 2012

13.


Dans la vie, on se dit toujours à un moment "C'est l'homme de ma vie". Je suis une amoureuse compulsive. Quand on me sourit, je suis amoureuse. Je dégaine les "Je t'aime" plus vite que ma CB ! Et étonnamment, ou pas, je me ramasse souvent. Même si je me relève toujours, je n'apprends pas de cette erreur. Je vais avoir 29 ans, et j'agis encore comme une gamine de 17. Pourtant j'apprends, j'arrive même à anticiper ce qui va se passer, mais je fonce, tête baissée parce que malgré le fait que je déteste la moitié de la terre, je veux croire en les gens. 

Exemple simple. Mon ex. Je savais que tout nous séparait. Et pourtant vas y que j'ai toléré des trucs, vas y que j'ai souvent rien dit, et qu'il n'y a pas encore si longtemps je l'aurais accueilli à bras ouverts s'il était revenu. Même demain si je suis honnête ... Mais j'ai décidé d'accorder sa chance à un autre. Je pourrais rentrer dans les détails de cette histoire, mais ça prendrait trop de temps, trop de choses à raviver. Mais un jour j'ai trouvé celui que j'appelle l'homme de ma vie. Un mec que j'attends depuis 7 ans et avec qui on aura longtemps joué à je t'aime moi non plus, à "tu vas galérer ta race" et autres jeux tellement sains. J'aurais pu tromper mon ex avec, mais j'ai toujours résisté. Bref, ça n'a pas été joyeux. Et puis, le week-end dernier alors qu'il y avait mon frère, il s'est manifesté. J'ai hésité, tergiversé, réfléchi, emmerdé mon frère avec ça, mais me voilà dans sa voiture à 22h30 en route pour le trou d'balle de l'Ile de France. Et attention quand je dis ça, j'exagère à peine hein ! Genre à 45km de Paris je crois. Bref. On parle, on parle, il me sert ses belles paroles "J'ai jamais cessé de penser à toi, je veux qu'on fasse ça bien, je veux me poser". Alors tu penses bien que moi, avec mes complexes et cette envie que j'ai d'être aimée j'ai foncé les yeux fermés. Et la tête bien baissée. Plus baissée que ça, je léchais le sol. Mais quelque part, je le sentais pas. Déjà, j'ai vraiment hésité à y aller, j'allais le planter là devant chez moi, et mon frère m'a poussée à y aller. Et puis j'étais mal à l'aise. Mais il fallait pousser l'expérience parce que je ne me dégonfle pas. Le moment venu d'aller se coucher, je ne voulais que dormir. Déjà qu'on devait se lever à 6h du matin ... Mais il insistait pour aller plus loin, après avoir dit non plusieurs fois (et avoir cru une fois qu'il allait me taper) et une fois que j'ai compris que de toute façon il essaierait même si je dormais (ou du moins que je faisais semblant) je l'ai laissé faire. Ca a été très rapide (heureusement) et j'ai enfin pu dormir après avoir parlé encore un peu. Le lendemain, sourires, belles paroles encore "tu es jolie, on ira au festival d'Enghien ensemble, on se voit ce week-end ?" et je me sentais fondre. Et comme on dit si bien, "un seul être vous manque ..." Bref,  je me suis crue en couple, et les quelques SMS de lundi et mardi (vu qu'il était charette au boulot je disais trop rien) m'ont confortée dans cette idée. Et puis plus rien. Plus de réponses, pas plus aux SMS qu'aux appels ... Force est de constater qu'à un moment je me suis pas mal emballée.


Ce soir je suis clairement triste. Parce qu'au jeu du suis moi je te fuis, je suis une experte, sauf que j'avais cru que lui comme moi on avait grandi. Qu'on allait faire ça bien, que je n'allais pas encore être un one shot. Tu sais, ça fait vachement mal à l'ego de se tromper. Et puis il y a ce moment où tu veux pleurer, et que tu n'y arrives plus. Parce qu'au fond de toi, tu savais. Mais que tu as voulu croire. Je ne vais pas appeler ma psy pour ça. Parce que je sais d'où vient le problème. Ce putain de problème qui me pourrit la vie. Il faut que j'arrive à m'aimer. Et ensuite je pourrais accepter l'amitié, et surtout, je ne courrais plus après l'amour des autres. Le bonheur c'est simple en fait quand tu as toutes les cartes en main. La vie c'est qu'un coup de poker. Sauf que moi je ne sais pas y jouer. Ou du moins je l'apprends douloureusement. Alors bien sûr, comme dans toute chose négative en découle quelque chose de positif. Déjà je me suis mise sérieusement au régime vu que tout ça m'a coupé l'appétit. Je mange peu, mais sainement et je compte m'y tenir. De toute façon je suis aidée par 2 amies, ça sera plus simple ! Et puis maintenant je sais que non l'homme de ma vie ce n'était pas lui. Et puis, peut-on réellement aimer quelqu'un qui nous a fait tant de mal ? Parce qu'on peut être attirée oui, sensible à la personne. Mais l'aimer. Le réel travail commence là en fait. A faire la distinction profonde attirance et amour. On est attiré par l'inconnu, mais on aime ce que l'on connait. De lui je ne connais que peu de choses et puis en étant honnête, y'a pas vraiment de positif ... Une fois ceci mis à plat, je peux avancer, aller de l'avant et le supprimant de ma vie. Facile quand on sait qu'il n'en a jamais réellement fait partie. 


Et puis une personne part, une autre vient. Ou revient. Cette semaine a été, sur le plan émotionnel, éprouvante. J'ai perdu cette illusion d'amour de ma vie, j'ai laissé partir mon ex hors de ma tête, mon coeur et mon corps, mais j'ai retrouvé un ami. Après une longue conversation j'ai compris mes erreurs, j'ai accepté ses reproches, j'ai compris ce qui devait changer, et j'ai reçu le plus beau des SMS "(...) tu m'as permis de retrouver une amie, c'est un beau jour." Avec ça, je sais que malgré toutes mes erreurs, toutes mes douleurs, j'ai quelqu'un à mes côtés. Je ne suis pas seule. Et après tout ça, je me demande pourquoi je m'inquiète de l'amour que certains peuvent me porter, quand j'ai l'amitié d'autres, qui me pousse à être meilleure et plus forte.... 



lundi 4 juin 2012

12.


Tu sais, depuis toi j'ai l'impression que la vie m'a entraînée dans une ronde pour que tu sortes de ma tête. J'ai été aidée par le fait qu'on ai coupé les ponts, qu'on ne se voit plus, qu'on ne s'appelle plus, que chacun fasse comme si l'autre n'avait jamais existé. Tu sais, je me demande encore aujourd'hui si durant ces 4 années j'ai existé pour toi. Tu as été l'amour de ma vie durant 4 ans, tu as été celui qui m'a redonné le sourire, qui m'a rendue plus forte, plus courageuse, plus amoureuse ...

Tu sais, depuis toi j'ai eu des tas de premières fois. Pas de ma vie, mais depuis toi. Il y a eu cette première fois où j'ai pris le train sans toi, totalement détruite, sans vraiment savoir que le pire était à venir. Il y eu cette première fois en vacances, sans toi, sans savoir où tu étais, avec qui, si tu allais bien, si tu pensais un peu à moi ... Il y a eu cette première fois où on m'a demandé où tu étais, où j'ai dû dire que tu ne serais plus là, près de moi, parce que tu ne m'aimais plus, que je ne faisais plus ton bonheur, la voix brisée par le chagrin. Elle a apporté la première fois depuis des années où mon oncle m'a serrée contre lui en murmurant "C'était un con ..." Et il avait raison. Pour la première fois depuis ce jour je me disais que tu étais un con. Que des dizaines de filles allaient t'aimer dans ta vie, mais est-ce qu'une seule allait t'aimer autant que moi ? Tu étais un con de me laisser partir parce que je t'aimais au delà du raisonnable, même si je savais qu'il fallait des changements, mais je les acceptais pour toi. Même si tu as retrouvé le bonheur si peu de temps après moi, tu étais un con de renoncer à moi. Il y a eu ce premier rire loin de toi, loin de nous, un rire sincère et frais. Et quand je m'en suis rendue compte, je me suis effondrée. Et puis il y a eu cette première fois où je rentrais à Paris. Pas à la maison, pas à toi. A Paris. Vers une nouvelle vie encore.

Tu sais, il y a eu la première fois que je me suis couchée dans un lit sans toi. Je t'ai cherché durant des nuits et des nuits. J'ai cherché son souffle, ton corps, ta chaleur contre moi. J'ai cherché tes soubresauts, tes murmures dans ton sommeil. Cette façon que tu avais de t'accrocher à moi parfois, de me ramener à toi et d'avoir l'air enfin apaisé. J'ai cherché cette sécurité que je n'aurais plus. J'ai passé des nuits entières les yeux ouverts à guetter la porte. Il y a eu cette première fois où j'ai rêvé de toi, où je t'ai appelé en sanglotant dans mon sommeil, où j'ai vu les yeux remplis de larmes de ma mère qui semblait se demander si j'allais guérir un jour de toi. Et il y a eu la première nuit où tu n'es pas venu dans mon sommeil, où j'ai rêvé de tout et rien. Mais pas de toi. Il y a eu ce premier matin où je t'ai maudit d'être parti à la fac sans me dire au revoir. Et puis le souvenir que tu ne me dirais plus au revoir en partant à la fac, alors que je cherchais toujours à te retenir auprès de moi. Il y a eu ce premier matin, qui m'a semblé être le premier matin du monde, où j'ai erré, en me demandant si j'allais finir folle. Où j'ai faillit le devenir. Où j'ai survécu.

Tu sais, il y a eu aussi la première cuite que je me suis prise. Avec tes amis à toi. Qui me racontaient que tu étais déjà amoureux d'une autre. En rigolant. La première crise d'angoisse dans le métro. Où je ne pouvais pas t'appeler. La première nuit à l'hôpital, en observation, la première d'une longue série. Elles étaient reliées, mais je ne l'ai su que plus tard. Ce premier SMS d'appel au secours, auquel tu m'as juste dit d'arrêter de te faire chier. Ce premier signal qui aurait dû s'allumer dans ma tête. Il y a eu aussi le premier ciné sans toi. J'ai vécu le film passivement. Même avec le ticket sous les yeux je ne m'en rappelle que vaguement. Il y a eu la première fois où j'ai revu des films qu'on avait aimé tous les 2. Certains sont encore trop durs. Je ne regarde plus Amélie Poulain. Elle me fait trop de mal là où elle m'a fait tant de bien. J'écoute la musique, je ne regarde pas le film. Je revois ton regard attendri. Je revois à quel point sous bien des rapports j'étais une enfant auprès de toi. Malgré tes 7 ans de moins que moi, tu as si souvent été le plus mature de nous. Il y a eu cette première fois où j'ai réécouté Chinese Man. Mon coeur s'est détaché de ma poitrine. Je ne les aime que depuis peu maintenant. Chaque chanson est chargée de quelque chose. Il y a eu cette première fois où j'ai entendu Stairway to Heaven dans un restaurant. J'avais entamé mon entré. J'ai payé et je suis partie. Et j'ai pleuré durant une semaine. Encore aujourd'hui, presque un an après je ne peux toujours pas l'écouter. Il y a eu la première fois où j'ai prononcé ton prénom. Aujourd'hui j'interdis à quiconque de le prononcer dans la même pièce que moi. Et étonnamment, ou pas, je ne fais qu'en croiser des gens avec ton prénom.

Tu sais, des garçons il y a en eu depuis toi. La première fois que j'ai couché avec un autre que toi je t'ai cherché dans ma tête. J'ai voulu imaginer que c'était toi. Ça ne l'était pas. J'ai pleuré longtemps après. Il ne savait pas quoi dire, je ne pouvais pas parler. Et puis ils se sont succédés. Aucun n'était toi. N'avait ton corps, ton odeur, ta façon de faire, de dire, de m'embrasser, de me prendre. Il y a eu la première fois où j'ai cru être amoureuse. Il y a eu ce premier faux chagrin d'amour. Tout ça pour te chasser de ma tête, me dire qu'ayé j'avais passé le cap. Jusqu'à la première fois où j'ai su que j'étais malade. Que je n'ai pas pu partager ça avec toi. Jusqu'à ce que je sache que porter ton enfant et le tuer pour ne pas qu'il me tue m'empêche d'en porter d'autres. Jusqu'à ce que j'ai le courage de te le dire, que mes trompes sont trop abîmées, que là ou pas, rien ne pourra pousser en moi ... Et que tu me répondes "Relou ..." Il y a eu toutes ces fois où j'ai cru te détester alors que je me voilais la face. Et puis cette première fois où je t'ai haï de ta réponse. Où pour la première fois de ma vie j'ai su comment c'était de n'avoir pas compté pour quelqu'un. D'avoir passé 4 ans à ses côtés, l'avoir aimé à s'en oublier de vivre, avoir été là dans tous les moments, avoir fait tellement et plus encore, et à espérer ne serait ce qu'un peu de compassion ... Je te dois cette première fois. Cette première et unique fois où réellement j'aurais pu me tirer une balle dans la tête pour cesser d'entendre ta voix murmurer ce "Relou ..." qui était en train de me tuer.

Tu sais, des premières fois il y en a encore à venir. Des premières fois sans toi, sans nous, où j'apprends encore la vie. Chaque jour je pense un peu moins à toi, pourtant mon coeur est toujours prêt à éclater tellement je t'aime encore. Je fais la forte pour arriver à me convaincre que je vais y arriver, que je vais cesser de t'aimer. Je sais que j'y arriverais. Je dois y arriver. Mais quand j'arrête de me voiler la face, je vois encore à quel point tu es présent dans ma tête, mon corps, mes rêves. Tu m'as laissé cette marque indélébile en moi, jamais je ne pourrais oublier le jour où je voudrais être mère, que si je ne peux pas l'être c'est à cause de la personne que j'ai le plus aimé dans ma vie et qui m'aura fait le plus mal aussi ... Et malgré tout ça, je t'aime encore. Même si maintenant on est aux antipodes de ce qu'on a pu être, qu'on se sera jamais des amis, qu'on ne se reverra plus. Ca partira avec le temps, et j'attends avec impatience la première fois où je pourrais dire "Je ne l'aime plus"...


dimanche 20 mai 2012

11.


Ayé c'est officiel, je me relance dans les recherches d'appartement. Parce que j'en ai marre de ne pas avoir mon chez moi, parce que je ne veux plus faire dépendre mes week end de ma coloc qui se barre une semaine comme ça et qui me laisse son chat sur les bras, parce que je veux mon petit chat à moi et pas le sien, parce que je veux ramener qui je veux chez moi et faire autant de bruit que je veux ... Bref, je suis enfin prête à vivre seule. Il m'aura fallu presque un an avant d'accepter que je puisse vivre seule, presque une année où j'ai pu m'amuser, en profiter, le regretter, lui dire, m'en vouloir, et continuer à le chérir au fond de moi, mais surtout accepter de le laisser partir. Et maintenant je me concentre sur moi et je veux mon appartement que je pourrais décorer comme je voudrais.

Alors bien sûr, chercher un appartement à Paris ça fait pas rêver. Loin de là. Depuis 6 ans que je suis là, j'oublie à chaque fois comment c'est juste la merde... Gagnez 3 fois le loyer en net, ouais donc soyez au moins cadre si vous voulez quelque chose de décent, fournissez limite jusqu'à votre groupe sanguin et un extrait de votre casier judiciaire, ayez un garant qui fournira les mêmes documents que vous ... Ouais et si jamais j'avais plus mes parents (putain je le souhaite pas mais quand même ...)  je ferais comment ? Enfin pour le moment le plus angoissant pour moi c'est trouver un appart où je me sentirais chez moi, et surtout, surtout payer la caution ... Parce que oui, moi je suis en interdit bancaire, donc il faut que je trouve quelqu'un qui me fera assez confiance pour m'avancer la caution que je lui rembourserais ... Bref je m'angoisse un peu de passer à côté de quelque chose à cause de ça ... Parce que le locapass je l'ai dans le baba tant que je suis en interdit bancaire ... Comme dirait George, monde de merde ...

Enfin voilà mon nouveau challenge de ces temps ci, me trouver un appartement rapidement pour enfin partir d'ici et continuer ma nouvelle vie et ma reconstruction ... Croisez les doigts pour moi !

lundi 7 mai 2012

10.


Quand il s'agit du foot, je ne suis pas française. Je laisse mes origines parler et je suis purement espagnole. Mais parfois dans l'année, je me sens profondément française.

Hier soir j'ai vécu une chose que je ne pensais même plus vivre un jour. Quand mes parents m'avaient parlé de 1981, j'étais pas née encore. Quand ils m'avaient parlé de 1981, de la liesse des gens dans la rue, des roses rouges partout, de leur joie d'avoir participé à ça j'étais jalouse. Moi la première fois que j'ai voté pour des élections présidentielles, j'ai vécu le Front National qui passait au 2nd tour comme ça, sans sommation, sans prévenir. J'ai vécu l'obligation, la mort dans l'âme de voter pour un parti qui n'était pas le mien. Pour la suivante élection, j'ai voté plus par principe que par conviction pour la candidate de mon parti. Elle me faisait honte, elle me faisait avoir honte d'être une femme moi aussi, honte de relayer ce en quoi je croyais et d'en faire ce qu'elle a fait. Sûrement croyait-elle en ce qu'elle disait, mais à cause d'elle on a hérité de 5 ans de galères. 5 ans à ruminer. 5 ans à se dire que j'avais mal à la France.

Bien entendu, mon parti n'est pas blanc. Loin s'en faut. On se rappelle tous de cette personne pour qui on aurait pu voter. Cette personne rattrapée il y a un an dans un avion. Saura-t-on jamais le fin mot de l'histoire ? Je me rappelle de cette soirée là, de comment je l'avais appris. Au delà du scandale politique, cela reste l'un des meilleurs derniers souvenirs que j'ai avec Lui. A ce moment là nous étions 3 sans le savoir. Je ne veux pas y revenir. Je le revois juste arriver, titubant à l'entrée de notre chambre et me murmurer "Bébé, y'a DSK en prison, il a violé une femme." Et puis les semaines et les mois qui ont suivi. Où on remet tout en cause. Où on se demande si réellement on a fait les bons choix depuis toujours.

Et puis les choses ont changé. J'ai vécu cette campagne intensément. J'étais fière de voir qui allait nous représenter. J'ai été sceptique comme beaucoup, mais j'ai été derrière jusqu'au bout, et hier quand j'ai mis mon papier dans l'urne, j'étais contente. Et hier soir quand j'ai vu les résultats je n'ai pas pu m'empêcher de verser ma larme. De bonheur, de joie, de fierté.

Hier soir, je me suis réconciliée avec la France. Hier soir je n'avais plus mal à mon pays. Hier soir il m'a rempli de joie et de fierté. Je n'étais pas physiquement Place de la Bastille, mais mon y était et mon coeur était à la fête. Hier soir, c'était tout juste comme je l'avais imaginé, en mieux ... Maintenant, il a tout à faire. On l'a hissé là, j'espère qu'il ne nous décevra pas ...

dimanche 29 avril 2012

9.


Il y a ce moment où tu as décidé de te reprendre, de tirer les enseignements de tout ce que tu as vécu dernièrement. Où durant ta dernière cuite en début de semaine tu as envoyé des SMS au mec dans la pièce à côté, où il t'a bloquée sur facebook (et qu'après coup tu te rends compte qu'il était pas si génial et que tu t'en fous), où tu tires aussi un trait sur des gens pas si fabuleux en fin de compte ... Bref, tu te reprends quoi. Tu vas bien, tu renoues avec d'autres, et surtout, surtout, tu positives. Et puis le week end se finissant, tu te dis en rentrant le samedi soir que tu vas ptètre aller chercher ton courrier. Et là, le coup de massue te tombe sur le coin de la gueule, sans prévenir, sans sommation. Et tu n'as pas le choix, tu vas faire semblant d'aller bien, tu vas sourire, et bien correctement, pour que personne ne s'aperçoive de rien. Parce que ce qui arrive, c'est la parfaite illustration que la vie est ironique et une sacrée belle chienne.

Après mon avortement, j'avais envie d'oublier un peu tout ça, je devais faire mon deuil, le deuil de mon échec à procréer même si je ne voulais pas de cet enfant, le deuil de la ma relation avec mon ex (avec qui ça n'allait déjà plus mais qui a précipité la rupture et ce qui en a découlé), le deuil de l'unique enfant que j'aurais voulu dans ma vie. Et que j'aurais porté. J'avais subi des tests récemment chez le gynéco car j'avais fait une connerie (entendre rapport non protégé) et j'avais un peu peur de remettre ça. Une IVG une fois oui, deux fois non. J'aurais pas supporté. Et surtout, mon ex a été la seule personne que j'ai aimé assez pour vouloir un jour porter son enfant. Mais ça, il ne l'a jamais su. Toujours est il que j'ai fait des tests sur des maladies tout ça, et j'ai parlé avec le gynéco qui m'a proposé de voir où j'en étais, tout ça ... J'avais un peu oublié parce que pour moi tout allait bien, j'étais chanceuse. Je croyais pas si bien dire. En ouvrant la lettre j'ai su pourquoi j'avais rien à craindre. Grosses extra-utérine + IVG, ça m'a été fatal. Je ne pourrais pas avoir d'enfant. Mes trompes ont été trop abîmées, et voilà.

Je ne veux pas rentrer dans les détails. Quand j'ai vu ça, j'ai rigolé. Hystériquement. Moi la nana qui hurlait au monde entier que je détestais les enfants, que jamais je ne cesserais de sortir parce que je ne voulais pas qu'un mioche me fasse chier, que jamais je ne partagerais mon mec avec un bébé ... Mes prières ont été exaucées ... Et pourtant, c'est facile de dire ça, quand on a la certitude d'aller bien. Après tout, si mon ex avait pu réveiller ça chez moi un jour, pourquoi pas un autre, un jour ? Ben non. Le 22 mai je revois mon gynéco, on pourra en parler plus longuement, et j'en saurais moi-même un peu plus ... Mais pour le moment, il faut ressortir son armure de petit soldat et faire semblant que tout va bien. Plus le choix, on choisit son plus joli sourire, on met ses vêtements de lumière et c'est parti pour le grand show, où personne ne saura jamais rien. Je ne peux pas en parler aux gens. Je crois que je ne supporterais pas les "Ben ça t'arrange, t'aime pas les enfants et tu en voulais pas ..." Et puis je ne veux plus qu'on me dise que j'ai tendance à la victimisation. Ça je l'ai compris, alors en public je ne fais que déconner et je ne me mets plus en avant. J'apprends vite des remarques qu'on me fait, et celle là m'a particulièrement marquée. Surtout venant d'un ami proche.

Il y a ce moment où tu crois que tu es une faible. Et il y a ce moment, tous ces moments où tu dois te battre. Être une warrior, sourire, rire, chanter, danser. Il y a ce moment où même dans une salle remplie tu es seule. Et il y a ce moment où tu es seule, et où tu aimerais être dans une salle remplie. Où tu ne voudrais être qu'avec une seule personne. Ce moment là, où une chanson résonne dans ta tête...

dimanche 22 avril 2012

8.


Il y a ce moment absolument humiliant où tu vas prendre ton courage pour avouer à ton ex que tu penses encore lui et qui va se solder par un "Oui mais tu aimes avoir des problèmes, j'en suis désolé". Ça m'a littéralement scotchée. J'étais au boulot, je suis devenue livide. Mais au lieu de m’apitoyer sur mon sort encore une fois, je me suis dit qu'il devait avoir raison. Je n'ai pas appelé ma psy, alors que j'en avais envie, je voulais arriver à régler ça seule, avec moi même. Le soir même, je me suis posée dans mon lit et j'ai longuement réfléchi. Oui je pense encore lui c'est un fait. Il a marqué 4 ans de ma vie. Est ce que je l'aime encore ? J'aime encore la personne dont j'étais tombée amoureuse, celui qui m'a aimée et respectée. Et non pas humiliée ni menti. Alors non je ne l'aime plus. Sa présence me manque parce qu'on s'entendait bien, on riait, on avait le même humour, on discutait ... C'était bien. Mais c'est fini. Pour moi aussi. Et c'est ça le pire, c'est que je ne veux pas qu'on se remette ensemble. Après plus de 6 mois chacun de son côté, on aurait plus rien à partager. J'ai changé, lui aussi je pense. Bref, je ne sais pas ce qui m'a pris. Mais au moins, j'ai encore appris une chose, et dans la douleur encore !

Alors dans ces cas là, le truc tout bête c'est de sortir avec ses amies et finir en soirée cinéma à mater des courts tous plus bizarres les uns que les autres, mater des films d'horreur et faire les filles en hurlant quand le tueur arrive et glousser nerveusement, se lever un dimanche matin pour aller à la gym suédoise .. Et lire beaucoup aussi, lire la presse, lire des sites de filles qui nous font du bien. Deux articles m'ont beaucoup remonté le moral. Lui et lui. Je les ai trouvés très justes et très bien écrits. Et puis dans l'état d'esprit dans lequel je suis actuellement, c'était parfait.

Ce qui est parfait aussi, c'est quand on est dans un état d'esprit proche de l'Alabama, qu'on doute de tout et surtout de nous et qu'on va en soirée, qu'on croise son PQR et qu'au bout de même pas 15min il nous propose de venir passer chez lui. Mon PQR à moi, c'est le coloc d'un pote. On s'est rencontrés à une des soirées que je fais un jeudi sur deux et on avait bien accrochés. J'étais bourrée, j'ai fini chez lui, ce qui pour le coup m'avait bien arrangée ce soir là vu mon état et le fait qu'il habite à 15min à pied du bar ... Que de bonnes raisons, autre que l'alcool, pour y aller. Bref. Au moment crucial, il m'avoue qu'il a une meuf, mais qu'elle est dépressive, qu'ils baisent pas, bref qu'il a des besoins et qu'en gros je tombe bien. Je pèse le pour et le contre. Il me plait bien, mais honnêtement, je me vois pas en couple avec lui. Pourquoi pas après tout ? D'autant que je pensais que ça ne serait qu'un one shot. On s'est revus 2 fois depuis. A chaque fois il est venu me proposer de venir, on est allés une fois chez moi et une autre fois chez lui. Ce que j'aime bien avec lui c'est qu'on se prend pas la tête. On a pas le numéro de l'autre, on s'est rajoutés sur FB mais on parle pas, quand on se croise (environ une fois tous les mois, voire les 2 mois), on sait où on va finir, mais on passe une bonne soirée, et puis ça ne va pas plus loin. On s'entend bien au pieu et ça aussi ça compte. C'est pas mon meilleur coup, loin de là, mais il fait pas ça comme un bâtard et on s'endort dans les bras l'un de l'autre. En fait, mon PQR il arrive toujours à des moments clés, quand je suis pas bien, quand je suis pas sûre de moi, quand j'ai envie de croire que je peux encore plaire. Et ça marche, parce qu'il vient, me dragouille et je me sens mieux pendant les semaines qui suivent. Je suis la seule nana avec qui il trompe la sienne. Je sais, c'est mal et je pense que le jour où je ferais sa rencontre, je mettrais fin à tout ça (sauf si vraiment je l'aime pas)... Mais après ces dernières semaines à me poser je ne sais pas combien de questions, je me sens mieux. Parce qu'avec mon PQR c'est juste sain. On se voit, on baise, on se prend pas la tête. Pile ce dont j'ai besoin. Et puis il a eu cette petite phrase mignonnette "Mais depuis le temps qu'on se voit, j'comprends pas comment ça se fait que tu as pas de mec ..." Ça tombe bien, moi non plus !

Alors en ce moment, j'entre dans cet esprit où je vais à la gym, je me prends plus la tête, il arrivera bien un jour celui qui me fera tourner la tête et remettra des papillons dans mon ventre.. Je le sais, je ne l'attends ni ne le cherche. Il viendra.



lundi 16 avril 2012

7.


Le plus dur dans la vie c'est grandir. D'autant plus pour moi qui ne suis pas grande. En ce moment j'ai l'impression que le nouveau truc c'est devenir adulte. Ça court sur toutes les lèvres, ça semble travailler les gens. On a beau me rappeler à l'ordre régulièrement parce que j'ai encore des attitudes et des réactions adolescentes, depuis longtemps j'ai accepté de ne plus être la petite fille de ma maman. Je n'ai pas envie de rentrer dans le débat "qu'est ce qu'être adulte ?" ou autre... Le jour où j'ai quitté les jupons maternels pour me lancer, j'ai su que ça n'allait pas être de tout repos. Encore aujourd'hui, ce soir, maintenant tout n'est pas rose ... Et pourtant j'en ai marre de faire ma Cosette, d'être triste à tout va, de ne plus savoir juste apprécier un moment avec mes amies sans me ronger les sangs pour tout et n'importe quoi, et surtout pour un mec ...

J'ai guéri des pires histoires de ma vie, et maintenant que je peux marcher la tête haute, je m'effondre au moindre coup de vent. Et là, là voix d'un ange m'est parvenue. Cet ange, c'est une personne que j'ai faillit perdre par pure bêtise, immaturité, ce que vous voudrez, et qui pourtant est encore là. Et qui tape toujours où ça fait mal. Pas par méchanceté, juste pour ouvrir les yeux des gens. Avec sa petite voix, ses petits yeux et son petit sourire. A une époque elle aurait une personne que j'aurais détestée. Trop gentille, trop mignonne, trop je sais pas quoi ... Insupportable. Et pourtant maintenant l'écouter me parler me soulage, me fait du bien, m'encourage ... Quand elle me dit qu'il faudrait que je perde du poids, je sais qu'elle ne le dit pas pour me faire du mal, mais parce qu'elle sait que ce sujet est sensible et qu'il faut que je l'entende pour m'y mettre ... Résultat, le mois prochain gym suédoise pour mon cul et moi ! Et quand on l'entend nous dire qu'en fin de compte, les 6 derniers mois ont été durs mais pas que, ben on réalise qu'elle n'a pas tort ...

Regardons froidement les faits. Sans émotion aucune. J'ai craqué sur quelques mecs. Je les ai vus, je les ai voulus, je les ai pris. Rien de plus ... Ce que je voulais, ce qu'ils voulaient on laisse ça de côté. Moi je m'attache trop vite et eux l'étaient déjà et ne cherchaient rien de plus. Mais aucun ne m'a mis un vent. Je ne suis pas en train de me vanter, ou de faire genre je peux avoir qui je veux. Déjà parce que c'est parfaitement faux pour commencer, et aussi parce que ce n'est pas le sujet. Apprendre à relativiser les choses, voir le côté positif, ça aide énormément. Et c'est aussi là qu'on voit cette importance que peuvent prendre nos proches. J'ai été con, j'me suis laissée aller, et j'ai malgré tout eu des gens derrière moi qui m'ont soutenue, qui m'ont portée à bout de bras et m'ont élevée. Quelque soient les évènements qui ont suivi, il y a eu des gens à un moment qui étaient là quand je n'étais pas bien. C'est le principal, l'essentiel.

Alors bien sûr ce soir y'a un peu de vague à l'âme on va pas se mentir. J'me suis encore losée sur un con. Encore. Un con. Maqué. Putain sans déconner quoi ... Tous les mecs que je me tape depuis ma rupture sont pris ... Alors ouais ok ma psy a une super théorie que je ne vais pas contredire. Mais quand même quoi ... Il existe encore des mecs qui vont pas tremper leur biscuit un peu partout quand ça leur chante !? Je suis une profonde aigrie de la vie et je ne crois pas en grand chose. Mais si un jour j'ai voulu changer d'avis là dessus, on m'a clairement montré qu'il ne fallait surtout pas ! Garder en tête que rien n'est facile, que rien ne s'acquière autrement que par le combat et la souffrance. Et surtout, surtout, il est grand temps que je me respecte. Si je ne le fais pas moi, qui le fera ? Certainement pas cette armée de connards qui ne respectent rien, et surtout pas leur meuf ...

Pourquoi est ce que je me précipite si vite pour conclure ? Pour me rassurer et être certaine que je peux plaire .. Ben oui, parce que je peux expliquer mes comportements, mes agissements les plus stupides et parfois primaires ... J'ai la tête assez froide et cette capacité à m'interroger sur moi et à me remettre en question pour pouvoir répondre à celles ci justement ... A partir du moment où on m'a larguée d'une manière sale et qu'on a ajouté que, je cite "aucun connard au monde ne pourra [m]'aimer à part [lui]", il n'est pas difficile de savoir pourquoi je n'ai pas confiance en moi, ni en  les autres et pourquoi, surement consciemment, mais plus  le souvent inconsciemment, je me mets en situation d'échec pour éviter de reproduire ce schéma. Et voilà comment on peut économiser une séance chez sa psy, en réfléchissant calmement dans son bain avec de la musique douce ...

Mais maintenant que j'ai toutes les cartes en main, que j'ai tiré tellement de traits sur ces nouvelles pages de ma vie pleines de ratures, je sais que la nouvelle que je tourne, celle qui est lisse et belle sous ma main, qui n'attend qu'une chose, que je la remplisse, elle va être bien. Je me relève encore une fois. Encore une fois j'ai plié, je me suis tordue, mais je ne me suis jamais rompue ... Je ne veux pas avoir fait tout ça pour rien, je ne veux pas penser encore une fois que je suis faible. Je ne le suis pas. Je ne suis qu'une procastrinatrice de la force, mais elle est toujours là, en moi.

 


lundi 26 mars 2012

6.


J'ai cru que le week end allait m'aider à panser mes blessures. J'ai cru qu'encore une fois ce ne serait qu'une passade, un rien dans ma vie et que mon coeur en avait connu de tellement plus dures que cette épreuve là serait vraiment facile à gérer. Je suis encore dans ce fou total qui me ronge, qui m’empêche d'apprécier le soleil qui brille sur Paris autant que je le voudrais ... J'ai passé l'hiver à me languir de cette douce chaleur qui me manquait tant et la voilà. Et pourtant je ne suis pas entièrement satisfaite. Moi qui ai toujours eu peur de l'hiver, je viens de passer celui ci brillamment, entourée, choyée mais je commence à trembler à l'idée de voir l'été arriver ... Peut-être qu'un jour je cesserais d'être une énigme ambulante pour moi...

Je ne sais pas à quel moment j'ai basculé dans la déprime sévère, mais s'effondrer dans son bar préféré avec ses amis et se mettre à pleurer sans trop savoir pourquoi ça m'a déstabilisée. Moi qui me targue d'être forte, que plus rien ne me touche ni ne m'atteint, voilà que tout à coup je reperds pied. Alors oui bien sur je suis contente de pouvoir être humaine à nouveau et pouvoir m'attacher à une personne. Et quand je dis que je me sens humaine, je ne plaisante ni n'exagère. Durant les 6 derniers mois, j'ai été un robot, je n'éprouvais rien, comme si mon coeur était totalement broyé et qu'il serait impossible d'en faire quoique ce soit. Et voilà qu'Il est arrivé. Je ne veux pas revenir sur le sujet ou sur lui, parce que j'ai tout dit. Mais être sans nouvelles ça fait mal. Surtout quand on sait que la dernière conversation qu'on a eue j'étais bourrée et n'en ai aucun souvenir ... Les lendemains de cuite sont violents quand on nous laisse nos téléphones. Surtout le mien ! Cette histoire ressemble à des millions d'autres histoires. Sauf que celle là c'est la mienne, c'est la première que je vis depuis des mois. Je sais que je devrais couper les ponts. Alors j'ai effacé son numéro de portable. Un jour peut être, la semaine prochaine ou celle d'après, je l'enlèverais de Facebook.

J'ai envie de me lever et de hurler au monde que la vie c'est nul, alors que je sais que c'est faux. J'aimerais arrêter de faire ma crise d'ado maintenant et enfin profiter de mes 28 ans. Je sais qu'au fond de moi je pourrais vaincre tout ça un jour, mais pour le moment je n'y arrive pas, je souffre atrocement, je me mets à pleurer dans des lieux et occasions tout à fait incongrus et je suis là sans vraiment trop savoir ce que je vais faire, ce que je dois penser ... J'ai vécu de belles histoires dans ma vie, et surement d'autres sont à venir, mais là pour le moment présent, une seule me donne envie, une seule personne hante ma tête et mes pensées. Je sais très bien que s'il quittait sa nana et allait avec moi on partirait sur des bases de merde, et pourtant ... Comme je le dis, il a été le mec de trop. Il a été celui qui a été le plus honnête avec moi, j'ai une meuf, no feelings involved et pourtant il est celui qui me fait le plus mal et qui me manque physiquement le plus ...

Le pire, ou le plus beau dans tout ça, c'est qu'en dehors de ma non vie amoureuse, je m'épanouis totalement .. J'ai des vrais amis adorables et là pour moi, j'ai un boulot que j'aime vraiment bien, le printemps revient et les oiseaux chantent et je vais pas tarder à me mettre en recherche d'un appart avec une amie et une copine à elle pour monter une coloc à 3 ... Si j'étais un peu honnête et moins de mauvaise foi je serais en train de chanter la vie. Et si j'étais plus superficielle et moins obsédée par le fait que j'aimerais tomber amoureuse, je serais en train de vomir le carambar que je viens de manger pour être bonne pour ce printemps et m'acheter toutes ces si jolies fringues qui m'ont fait craquer. A la place, je préfère me morfondre ... Je sais pas pourquoi je fais ça. Vraiment pas. J'ai appelé ma psy, elle m'a dit que j'avais peur d'aller mieux et qu'une part narcissique en moi avait peur qu'on ne s'occupe plus de moi si jamais j'allais mieux. Pas dénué de sens. Après tout, je la paie pour qu'elle me dise des trucs comme ça ... Et qui me font réfléchir.

Elle m'a aussi encouragée à écrire sur mon blog ou n'importe quel autre support. Même écrire de la merde, écrire des brouillons, écrire juste. Pour moi, pour les gens, pour me faire du bien et me soulager, qu'au moins ça puisse sortir de moi et que je sois libérée de cette douleur. J'aimerais que ça marche et qu'en effet j'aille mieux, et que je me sente moins mal ...

Et si je pouvais l'oublier aussi ...

jeudi 22 mars 2012

5.


Je fais partie de cette catégorie de gens qu'on appelle les amoureux. Je suis amoureuse de ma chambre, de mes amis, de mon taff, d'un mec. Dans tout cela, une chose aurait été bien, que le mec n'y soit pas ... Dans ma longue quête de la lose sociale, j'ai décidé d'arrêter les conneries, de plaquer les différents mecs avec qui je fricotais pour me concentrer sur moi, mon bonheur. J'ai cru qu'il passerait par un mec que j'ai rencontré il y a quelques temps et sur lequel j'avais eu un crush. Etant timide dans ces cas là, oui oui, j'ai mis du temps avant de me déclarer. Normal me direz-vous. Est ce que vous connaissez ce parfait sentiment quand on se dit "Tiens, j'aurais mieux fait de me casser le bras à ce moment là ..." ? Je le vis depuis ... Se revoir s'est fait sur plusieurs étapes, mais bon, j'ai fini dans son lit. Dans son super grand appart dans le 6èm. Oui, tant qu'à faire, autant ne pas aller chercher un connard du 93. Assez donné.

Bref. Je savais ce que je faisais en y allant. Celui là, je savais qu'il avait une meuf, je savais que c'est une relation libre, je savais qu'on avait clairement dit "sans sentiments". J'avais besoin, encore une fois, de me dire que je pouvais plaire. Je savais pas qu'on allait passer 2h à parler de tout et rien, de nous, de la vie, et que mon coeur allait faire des ratés plusieurs fois. Je savais pas que j'allais aimer le goût de ses baisers au point d'en rêver encore une semaine plus tard. Je ne savais pas que quand il me poserait en voiture au métro j'allais m’engouffrer dans la bouche du métro les larmes coulant sur mes joues ... Et je ne savais pas que je ne penserais qu'à lui les jours suivant ... Depuis Lui, personne ne m'avait touchée comme ça (au coeur j'entends) et personne ne m'avait court circuitée au point de me dire que j'ai enfin envie de me poser, de rencontrer quelqu'un et construire quelque chose. Enfin, pas quelqu'un, lui. Sauf qu'il y a sa copine, il y a sa vie compliquée ...  Quand il m'a posée au métro, il m'a fait la bise, pareil ce soir quand il est venu me livrer mes bières (oui, il est gérant d'une marque de bières) on s'est fait la bise et quand il est parti, on s'est embrassés. C'était doux et bon ...

Je sais pas si je vais le revoir. Ni si je dois le revoir. Je vis dans un flou horrible dans lequel je remets tout en question. Est ce que je prends vraiment les bonnes décisions, et est ce que malgré ma thérapie et mes nombreuses heures chez la psy j'ai réellement fini de vouloir m'auto-détruire ? De toute évidence pas encore ... Et pourtant, j'ai cette vraie volonté d'aller de l'avant, de ne plus avoir ces coups de déprime si ravageurs ... Le printemps est revenu, bientôt j'aurais mes derniers tatouages et je crois que je pourrais dire que la vie sera belle. Elle l'est, je le sais. Il faut juste que j'apprenne à vivre avec moi maintenant que j'ai appris à vivre avec les autres ... Il faut que j'apprenne à accepter l'échec sans pour autant tout remettre en question.

J'ai vu ce film. Bellflower. Je sais que si j'allais bien j'aurais pas autant aimé. Mais là, il m'a touchée au delà du possible. Ca me fait toujours peur ce pouvoir que peuvent avoir les films sur moi. Je ne les compte plus ces films "remonteurs de moral" comme Amélie Poulain qui arrivent à me guérir là où l'humain a échoué. Mais ce film, ce personnage m'a tellement, tellement retourné la tête. La musique, l'image, l'histoire ... Comment quelqu'un peut jouer avec une autre personne sans tenir compte de ses sentiments ....? L'histoire de notre vie à tous j'imagine. La mienne en tous cas. Et pourtant, je n'ai pas la force de me battre contre des moulins à vent.

Ce soir, pour la première fois depuis des mois, j'ai pensé à Lui. A ce qu'il m'a aussi apporté, et à ses bras autour de moi. Je n'ai jamais retrouvé ce sentiment de sécurité. Pour la première fois depuis 6 mois j'ai mal, j'ai le mal de nous. Mais demain, au grand jour, il faudra ressortir la panoplie du parfait petit soldat bouffon que rien n'atteint. Demain, finis les états d'âme, demain je redeviens celle que je suis depuis des mois, celle que rien n'atteint et qui voit sa psy quand ça ne va pas. Celle qui arrive à combattre la maladie, et qui trouvera surement un autre à aimer ... Il faut que je m'en persuade, sinon je sombrerais. Et je n'ai pas fait tout ça pour recommencer à zéro ... Mais là ce soir, j'ai mal ...

dimanche 12 février 2012

4.



Elle a été l'un des plus beaux cadeaux qu'Il m'avait offerts. On l'avait récupérée à peine sevrée et malgré toutes les fois où elle m'avait rendue folle, c'était mon bébé. Quand je suis partie de notre appartement, elle a été la première chose que j'ai récupéré, c'était l'unique cadeau que j'ai gardé de Lui. Aujourd'hui, alors qu'elle mettait bas loin de moi, j'ai appris sa mort ... Je suis inconsolable ...

Tout avait commencé quand on était dans le 18èm. Je voulais un chaton blanc. On avait trouvé ensemble cette boule de poils qu'il m'avait offerte. Son nom a été une évidence pour nous. Alors qu'on regardait qu'elle allait mieux dans sa cage en allant la chercher, elle a vomi. Et puis quand je l'ai prise dans mes bras pour la première fois, elle a vomi. En rigolant on disait qu'elle pukait. Du verbe to puke en anglais qui signifie vomir. Quelques changements d'orthographe plus tard, Pewke était baptisée. Le seul souci c'était qu'elle était sourde. Mais en était ce vraiment un ? Je l'aimais comme elle était. Elle nous a suivis partout et elle est venue avec moi quand je suis partie à St Denis. Mais le chat de ma coloc ne la supportait pas, donc j'ai dû la faire partir ... Une amie l'a récupérée et l'a emmenée dans le sud avec elle où elle a été engrossée ... Ce soir, alors qu'elle mettait bas à 9 chatons, elle n'a pas survécu, elle était épuisée, son cœur a lâché ... Quand je l'ai annoncé à ma coloc, elle m'a juste dit "Ce n'est pas grave, ton chat était con ..." Inutile de dire que j'ai envie de lui rentrer dans le lard et de la trucider, ou de buter son chat ... 

J'hésite à la remplacer. J'aimerais partir de mon appartement parce que je sais que la vie ne va pas être très agréable pour nous maintenant, d'autant plus que j'ai vraiment les boules de ce qui s'est passé, et de la réaction de ma coloc qui s'est à peine excusée alors que si elle avait un peu engueulé et contenu son chat, les choses n'en seraient pas là à l'heure qu'il est ... 

Mon chat a été là dans les moments durs, quand elle venait se faire câliner quand rien n'allait pour me changer les idées ... Elle a refusé de mettre ses premiers petits au monde tant que je n'étais pas à côté d'elle et elle me retenait de la patte dès que je me levais .. C'était un chat magnifique, et elle va me manquer ... 

Je voulais parler d'autre chose ce soir, ça attendra quelques jours ... Ce soir, je ne pense qu'à Pewke, et à tout ce qu'elle va me manquer ...

mercredi 25 janvier 2012

2.





C'est drôle. On se pense vaccinée de tout, et on replonge dans nos travers aussi facilement qu'avant, et on s'en rend compte quand il est déjà trop tard. Des mois passés à s'amuser il ne reste rien qu'un amer goût d’échec, de se dire qu'on a juste été lâche, à fuir comme ça, sans oser regarder la vérité en face. Et puis un matin on se lève, on se rend compte que la boulimie a recommencé, qu'on refait les mêmes rêves, qu'écouter certains groupes, certaines chansons ça devient douloureux. Ce point à la poitrine qui était parti revient, de manière si sournoise qu'on doute, on se pose la question ... Et puis on se regarde un matin dans le miroir, et on s'effondre.

J'ai toujours eu une façon bien à moi d'affronter ces situations. Je me renferme, je suis grognon, je pleure beaucoup, et puis un jour il y a un déclic. Cette fois il est venu en plusieurs fois .. Il est arrivé quand j'étais devant mon miroir, en train de me passer de la crème sur mon tatouage et j'ai ouvert les yeux ... Les kilos perdus étaient revenus ... J'ai pleuré. Et début février je cours m'inscrire à la salle de sport. Je recommence à manger tout et n'importe quoi en quantités gargantuesques, je me fais vomir parfois. Ça ne peut pas durer. D'autant que mon ancienne vie ne me manque pas du tout, je veux juste avancer, mais parfois c'est tellement, tellement dur ... L'autre déclic est arrivé tout à l'heure devant la télé. Ils passaient Persepolis. Le premier film qu'on avait vu ensemble. Et là, j'ai pleuré tout le temps. Et puis je me suis levée et j'ai refusé de continuer comme ça. J'en ai eu marre de jouer à la Cosette, de jouer à celle qui ne retrouvera pas, qui restera un loser tout le reste de ma vie. Ca arrivera, ou pas, je m'en fiche, mais je veux juste arrêter de me torturer comme ça pour une personne qui a joué avec moi durant tellement de temps ...

Je vois mes collègues avec leurs copains et ça me fait vachement peur. Il n'y en a qu'une qui semble avoir une vie en dehors de son copain. Je comprends qu'on soit attachée à une personne au point qu'il est dur d'en être séparée, mais s'appeler plusieurs fois par jour, parler sur le net ensemble, y faire référence tout le temps .. Est ce que j'ai été comme ça un jour ? Tout ce que j'espère, c'est que je ne le deviendrais pas ... J'ai une peur bleue de reperdre cette liberté si chèrement acquise, j'ai peur de retomber dans mes travers si jamais je trouvais quelqu'un, peur de me recouper du monde. Et tout en sachant cela, je sais que je pars avec un avantage, car je sais quelles erreurs j'ai pu commettre ...

Dans un sujet plus joyeux néanmoins, je fais maintenant partie d'une espèce de troupe de gens complètement déjantés qui organisent un jeudi sur deux des soirées films de merde dans un bar de Paris (La Canatada à Ménilmontant pour ceux qui sont sur place) et je fais partie du crew qui font l'animation de la soirée qui est en fonction du film. On aura pu me voir déguisée en Fée Connasse, en Evil Frog, en Pamela du pauvre ... Dans ces cas là, je dis au revoir à ma dignité, mais je m'oublie aussi. Je ne suis plus moi, je suis à fond dans ce que je fais, je profite à fond, j'ai l'air con, mais on rigole, on me demande mon avis, je suis invitée à chaque fois, je suis là, j'existe. J'me suis fait des potes comme ça, pas des amis parce qu'on reste toujours dans le domaine du drôle, de la déconnade et je ne sais pas auquel je pourrais me confier, mais dans ces moments là, je n'ai plus d'autre problème de savoir quelle perruque mettre. Un jour peut être je mettrais quelques photos. Mais je me forge des souvenirs, je me forge moi.

Est ce que j'aurais fait cela il y a encore 6 mois ? Non. Clairement non. Maintenant je me demande comment j'ai pu rater tellement de choses. Le temps est aux regrets en ce moment. A ceux qui font mal, à ceux que j'ai laissés en route et qui reviennent, qui remontent à la surface et qui grapillent du terrain. J'ai la volonté d'aller mieux, d'aller bien, et pourtant je suis morte de peur à l'idée de vivre à nouveau. Je n'ai plus rien qui me rappelle nous. Juste ma tête et mes souvenirs, qui s'estompent petit à petit. L'année dernière à cette époque ça n'allait déjà pas, on s'engueulait tout le temps, déjà je songeait à partir.

Quelle est la pire chose dans une relation qui se termine ? De réellement souffrir à en mourir parce qu'on aime encore la personne, ou de s'en vouloir de ne pas l'avoir quitté la première ?


dimanche 1 janvier 2012

1.



Encore un nouveau blog. 
Probablement le dernier, parce que si je ne m'y tiens, pas je ne m'y tiendrais jamais ... Tellement, tellement de choses ont changé dans ma vie que j'en ai presque peur de voir la vitesse à laquelle les choses peuvent changer, devenir autres et en définitive n'apporter que du positif. 
Je ne reviendrai pas sur ce qui s'est passé, je ne peux ni ne veux ressasser des choses encore trop dures, mais le plus dur, ce n'est pas la solitude, quand on est bien entourée comme je le suis, elle devient une bonne compagnie, car quand je ne fais rien, j'apprécie le calme de mon appart et les soirées avec moi même ou je peux regarder ce que je veux, films de filles, en survêt sans me soucier de mon apparence ou de ce que je regarde ... Je suis bien seule, j'avais besoin de l'être après des années à ne pas être heureuse ... Soyons honnête, se retrouver seule et seulement regretter de ne pas avoir eu le courage de le quitter pour ne pas rester seule, ce n'était pas le signe que j'étais heureuse ... Alors que maintenant, je sors, je fais des rencontres, je revois des amis pas vus depuis des années, m'en fais de nouveaux ... Il y a eu un moment ou je sortais uniquement pour ne pas rester seule, maintenant c'est parce que j'aime ça, je n'ai plus peur d'affronter un appart vide quand je rentre ... 
Peut être parce que je suis en coloc maintenant, et que même si ma coloc n'est pas tout le temps là, il y a comme une présence quand même ... Je redécouvre la vie, ou plutôt, ma vie. Je vis pour moi, pas pour une tierce personne ... J'utilise mon argent pour moi, pour des trucs que j'aime, même si souvent je fais des dépenses à la con, ça reste pour moi, pour mon plaisir ! Je ne me justifie plus de rien ... 
Je ne sais pas comment décrire cette sensation ... J'y pense parfois, à cette époque, et il y a un manque ... Mais de quoi ? Pourquoi ? Les habitudes, la tendresse, la chaleur humaine .. Pas la personne ... Juste une présence ... J'trouve ça triste quand même. C'est peut être ça qui me fait verser des larmes parfois le soir ... Me rendre compte que ça a été du gâchis, que je ne regrette qu'une chose, c'est d'avoir été avec ... Je voudrais, honnêtement, dire qu'il y a des choses qui me manquent .. Mais même pas. J'aimerais savoir aussi pourquoi j'avais tellement peur de la solitude maintenant que je m'y suis faite et que je la vis mieux qu'à l'époque où j'ai emménagé à Paris ... Les questions que je me posent n'ont certainement pas de réponses, c'est pourquoi je n'y pense pas beaucoup. Je vis, ma vie.
Je vis dans un appart de 65m² avec un loyer tout à fait abordable, dans St Denis. Alors une fois les aprioris envolés, oui ça reste pas top, mais je suis à un métro, sur ma ligne directe pour aller au boulot, et pour le moment, je suis rentrée à 2h ou 6h du matin complètement bourrée sans qu'il ne m'arrive quoique ce soit .. Je touche du bois pour que ça dure ! Ma coloc est cool même si parfois on a un peu de mal, elle comme moi, mais ça se passe, on ne se voit pas souvent entre nos boulots et nos sorties, mais on essaie quand même de se voir assez régulièrement parce qu'on s'entend bien malgré tout. 
Je suis maintenant chargée de clientèle dans une agence qui engage des nounous pour les envoyer dans des familles qui en ont besoin. Je fais court, mais en gros j'ai un portefeuille clients que je gère et que je suis .. C'est très sympa comme boulot, bien plus stimulant que quand j'étais chez UGC, et ça se passe dans une bonne ambiance. Bon, bien entendu tout n'est pas rose, notamment le fait qu'une de mes collègues est un peu devenue la tête de turc de l'agence, parce qu'elle se plaint énormément et qu'elle ne vit que pour son mec, du coup on en entend parler à toutes les sauces et à chaque conversation qu'on a ... C'est assez dur à supporter, mais on a formé une alliance et ça aide à tenir ! Je m'entends très très bien avec deux de mes collègues avec lesquelles on essaie de se faire des trucs en soirée ... L'aurais je seulement fait il y a quelques mois ?
Tant, tant de changement, tant de pleurs, de joie ... Et maintenant nous voilà en 2012 ... Je vous souhaite une très bonne année, et j'espère que durant les 51 semaines avant l'apocalypse, vous allez être heureux(ses) et en profiter à fond !